L’acte de dessiner m’a bâtie, et je continue avec appétence car c’est à chaque fois une joyeuse récolte.
Aussi présent sur mes carnets, qu’intégré dans mon corps une fois réalisé, le dessin me donne confiance en me demandant confiance qu’il sera là à l’instant t pour soutenir mon travail. Ça marche !
J’engrange. Je vendange. Je distille. Je mets en containers. Je fais substance, je contiens. Et j’oublie. Le dessin chasse la peur. Il prend sa place.

Cabinet de dessins